La finance solidaire a été longtemps envisagée sur le plan théorique avant finalement de se concrétiser pour faire face à la finance conventionnelle. Bien moins réputée que la finance de nature bancaire telle qu’elle se pratique, la finance solidaire, cependant, avec une vocation d’œuvrer pour le bien commun.
Difficile à mettre en place du fait de l’absence de canaux permettant de réunir suffisamment de souscripteur. Le financement solidaire a cependant trouvé un nouvel essor grâce au crowdfunding et aux campagnes de financement participatif qui en sont issues.
Les principes de la finance solidaire.
Dans son acception première, la finance solidaire, comme son nom l’indique, n’est pas tournée vers le profit, mais vers les bienfaits apportés à l’ensemble de ses souscripteurs. Il s’agit d’une finance dont le but revient à aider les plus démunis moyennant une légère rétribution pour sa souscription.
Le milieu associatif est le premier concerné par la finance solidaire. Cette même finance solidaire a par ailleurs trouvé moyen de s’organiser durablement grâce à l’émergence de nombreuses coopératives dédiées à son essor. Cependant, nombreuses sont ces associations à avoir connu une fin prématurée ou bien à s’être ralliée à l’économie de marché en vue d’une rentabilité accrue.
De plus, la finance solidaire, dans son principe, devrait rester pérenne. Notamment, pour servir, non pas des intérêts comptables et financiers, mais des personnes qui recevront les retombées de cette finance afin de pouvoir être soutenues dans leur détresse financière.
Le financement solidaire : l’autre manière d’épargner.
La finance solidaire ne doit pas être confondue avec la donation caritative. En effet, le principe de la donation se ponctue généralement chez ceux qui y ont recours. Toutefois, la finance solidaire, travaille comme le ferait une banque. Qui, plutôt que d’investir sur les marchés, préfère investir dans des projets concrets. Ainsi, elle permet de donner sa chance à des petits commerces qui bénéficieront d’un soutien financier pour s’élaborer.
De là, les souscripteurs de ce concept recevront un retour sur leur investissement comme dans le cadre d’une épargne. Ce retour sera certes moindre que dans le cadre d’une épargne classique, mais il aura le mérite de s’être accompli pour assouvir un projet noble.
Le financement solidaire, loin des marchés, permet ainsi d’investir son argent vers des projets qui intéressent les souscripteurs. Ceux-ci peuvent alors mettre leur argent là où vont leurs convictions solidaires.
Le crowdfunding et la finance solidaire.
Celle-ci a pu se pérenniser mieux que jamais grâce au crowdfunding. Une plateforme sur Internet, en effet, donne davantage de visibilité à un projet d’envergure nationale ou même, transnationale.
En effet, elle se destine à un public de masse, car elle suppose avoir de nombreux épargnants. Or, cette masse peut converger d’autant plus facilement vers un projet de financement participatif dédié à cet effet.
Ainsi, celle-ci se réorganise autour du crowdfunding auprès d’innombrables projets. Ceux-ci n’en finissent pas de fleurir et de se développer. En un sens, le crowdfunding n’est pas un canal de ce style de finance. Cependant, il représente son aboutissement ultime du fait de ce qu’il permet d’accomplir.
Communique de FAIR
Du 7 au 14 novembre, FAIR organise sa grande campagne de communication annuelle en lançant la 15ème édition nationale de la Semaine de la finance solidaire. Véritable opération de sensibilisation, celle-ci veut faire prendre conscience à chacun que son épargne est un moyen d’action et qu’elle peut soutenir des projets répondant aux enjeux de notre société.
ALERTE / FRAUDE : FAIR ET LE LABEL FINANSOL NE SONT PAS DES ORGANISMES DE FINANCEMENTS
FAIR et le label Finansol sont victimes d’une utilisation frauduleuse de leur identité à des fins d’escroquerie.