Avec ces milliers de campagnes de crowdfunding lancées, l’objectif principale du lanceur, réussir ce projet.
En ce qui concerne le crowdfunding, les créateurs s’inquiètent souvent de ce qui se passe lorsque Kickstarter échoue. Ce scénario est malheureusement plausible et il convient de savoir l’appréhender au plus tôt.
S’interroger sur le pourquoi d’un échec de sa campagne crowdfunding.
Même sur les sites de crowdfunding les plus fréquentés, le taux de réussite d’une campagne dépasse péniblement le tiers des projets proposés. Cela peut tenir à plusieurs paramètres qu’il convient de prendre en compte.
Un projet peut être trop ambitieux et nécessiter trop de fonds, ou bien peut-être ce projet crowdfunding est mal défini, justifiant que beaucoup d’investisseurs s’en détournent. Le fait qu’il ne faut pas s’en tenir à un échec, mais tirer des leçons de ce dernier afin de ne pas le réitérer. Rares sont en effet les projets crowdfunding à aboutir du premier coup.
Le tout ou rien d’une campagne de crowdfunding pour atteindre l’objectif.
Les campagnes de crowdfunding, selon les plateformes, fonctionnent généralement sur un modèle tout ou rien. Ce qui signifie que si vous atteignez votre objectif de financement, vous obtenez tout votre argent. Si vous n’atteignez pas votre objectif de financement, vous n’obtenez rien.
Par exemple, votre objectif de financement est de 100 000 euros. Si vous parvenez à lever 80 000 euros mais qu’il vous manque encore 20 000 euros, vous n’obtiendrez pas ce montant. Douleurs n’est-ce pas?
Vous devrez recommencer votre campagne à partir de zéro et collecter à nouveau l’argent. Pendant la durée de l’objectif, aucune somme n’est prélevée sur les contributeurs, donc personne ne perd d’argent.
Ce n’est qu’une fois l’objectif de la campagne atteint que l’argent est déduit des bailleurs de fonds.
Les bailleurs de fonds qui interviennent lorsqu’une campagne crowdfunding n’a pas atteint son objectif.
Il faut reconnaître que les bailleurs de fonds impliqués dans le crowdfunding sont des gens ordinaires comme vous et moi. Ils ne sont ni des investisseurs en capital-risque ni de gros bonnets technologiques. Mais plutôt des individus qui veulent faire avancer les choses. Ils croient qu’il faut soutenir les nouveaux talents ou qui ont l’audace de miser leur argent sur l’innovation et la technologie.
Par contre, les bailleurs de fonds sont généralement des experts de l’industrie tels que des joueurs, des journalistes de jeux ou des passionnés de technologie. Toujours à la recherche de produits nouveaux et innovants pour lesquels ils peuvent devenir les premiers acheteurs.
Le crowdfunding dessert l’objectif du créateur et de l’acheteur.
Les gens adorent se procurer le dernier gadget intelligent. Le jeu cool qui n’est disponible nulle part ailleurs, le gadget dont ils peuvent se vanter auprès de leurs amis. Le financement participatif est un monde de fraîcheur et les créateurs qui ont un produit intéressant et fonctionnel trouveront forcément du succès sur la plateforme.
Ne vous laissez pas décourager par le faible taux de réussite. C’est révélateur du nombre de projets sérieux qui sont effectivement légitimes et suffisamment intéressants pour que le marché engloutisse. Si vous produisez une autre montre connectée qui fait exactement ce que font déjà les autres montres connectées, vous ne faites rien de nouveau. Un projet doit toujours être envisagé sérieusement avant d’être proposé et ce, au risque d’essuyer une déconvenue.
