Les plateformes de crowdfunding immobilier.

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crowdfunding immobilier

Le crowdfunding immobilier demeure à ce jour l’un des moyens les plus simples pour investir dans l’immobilier.

Jusqu’à présent, les seules options pour entrer sur le marché immobilier étaient soit d’acheter directement une propriété, soit d’investir dans une SCPI. Depuis ces dernières années, des plateformes de crowdfunding immobilier, nous donnent l’option entre ces deux formes d’investissements.

Le crowdfunding immobilier ne nécessite aucune connaissance technique ou financière.

Donc, la barrière pour entrer dans ce marché est très faible. Et rien ne vaut d’être propriétaire de quelque chose pour se sentir riche.

De plus, le crowdfunding immobilier représente une solution gagnant-gagnant pour les acteurs de la construction immobilière.

Les sites de crowdfunding immobilier, vitrines de la Fintech.

Les plateformes de financement participatif immobilier font partie de la montée en flèche de la Fintech de ces dernières années. De plus, elles sont devenues très populaires dans des pays comme la France, le Royaume-Uni ou l’Espagne. Les plateformes de crowdfunding immobilier présentent généralement un site Web attrayant et moderne. Notamment, en offrant à l’utilisateur une expérience très similaire quand à la possession directe d’une propriété.

En tant qu’investisseur, vous avez la possibilité de voir les propriétés en phase de réalisation. En quelques clics, vous pourrez en savoir plus sur l’emplacement et les plans de la propriété. Par ailleurs, vous pouvez consulter les finances du promoteur, ainsi que le type de financement recommandé.

En règle générale, il faut compter sur une immobilisation du capital de 3 à 5 ans. Toutefois, de nombreuses plateformes proposent maintenant une option entre investisseurs de vente et achats d’actions.

Comment fonctionne le crowdfunding immobilier

Explorons donc ce qu’implique le crowdfunding immobilier. Il existe trois méthodes de base pour acheter une participation dans un bien immobilier via le financement participatif:

  • les prêts garantis,
  • les prêts non garantis,
  • L’investissement en action (prise de participation).

Prêt garanti

Pour permettre aux entreprises de surmonter les perturbations particulières dans le contexte de la crise liée au COVID, le gouvernement a mis en place un dispositif pour garantir jusqu’à 300 milliards d’euros de prêt. D’autre part, la garantie peut être un bien immobilier ou un autre actif, y compris une garantie personnelle. Avec ce type de prêt, l’investisseur est le premier à recevoir son paiement, et en cas de problème, la garantie peut être vendue pour minimiser les pertes. Cependant, l’existence de garanties signifie que le risque (et donc le rendement) est plus faible et il faut absolument enquêter sur l’actif offert en garantie.

Prêt sans garantie (PSG)

L’investisseur achète l’obligation à son émetteur à un prix déterminé. Ce dernier s’engage à lui verser chaque année un coupon sous la forme d’intérêts. Ensuite, à l’issue de la durée de l’obligation, il rembourse la totalité du capital emprunté.

L’investisseur obtient donc un rendement annuel, puis récupère sa mise de départ à la fin d’une période de temps donnée. Toutefois, le taux d’intérêt offert doit être plus élevé que pour un prêt garanti. Si le projet échoue, il n’y a pas d’actifs à vendre pour récupérer des fonds (c’est-à-dire de petits prêts). Dans ce cas, il convient de vérifier à qui l’investisseur prête ses fonds et à quel point la plateforme se protège pour gérer les clients problématiques.

Investissement en actions

 Avec ce type d’investissement, il convient de noter la structure des passifs. Il faut savoir que l’entreprise rembourse les dettes envers les employés et les créanciers en premier. Ensuite, les investisseurs pourront recevoir leurs paiements sur les actifs restants de l’entreprise.

En cas d’échec de l’opération, il existe une possibilité réelle que l’investisseur risque tout son capital.

Cependant, lorsque le projet réussit, les employés et les créanciers perçoivent généralement un taux d’intérêt fixe. Tandis que l’investisseur en actions aura une plus-value beaucoup plus importante.

Donc, dans ce cas, il faut évaluer la probabilité de défaillance. Il faut se poser les bonnes questions. Ce projet est-il compréhensible? Les chiffres présentés dans le projet sont-ils réalistes?

En règle générale, il est bon que l’investisseur se souvienne: le risque et le rendement vont de paire. Et si vous envisagez d’investir dans un bien immobilier offrant un rendement de plus de 20% par an, assurez-vous d’être très critique sur le contenu du projet avant d’investir. Il ne s’agit probablement pas d’un projet sécurisé, ce qui signifie un niveau de risque nettement plus élevé pour l’investisseur.

Quoi qu’il en soit, assurez-vous de ne pas viser seulement le rendement, mais plutôt l’investissement. Outre le potentiel de générer un bon rendement, le financement participatif immobilier est une excellente expérience éducative.

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