Dans le domaine des finances publiques, il y a la dette publique. Il s’agit d’engagements financiers qui prennent la forme d’emprunts. C’est l’État et les administrations publiques qui empruntent et qui ont par la suite une dette. Chaque pays en a, vu qu’aucun pays n’est totalement indépendant financièrement.
C’est la somme des déficits publics.
Quand les administrations publiques (l’État, les collectivités locales, la sécurité sociale, etc.) rencontrent un déficit, elles doivent faire un emprunt ce qui les pousse donc à avoir une dette. Cette dernière servira à financer les déficits rencontrés. En somme, l’endettement représente la somme des déficits totaux rencontrée par les administrations étatiques.
L’État et les administrations publiques utilisent les taxes, les impôts ainsi que les recettes non fiscales comme ressource pour couvrir les déficits. Ces ressources sont parfois insuffisantes. En fait, les dépenses sont souvent plus élevées. Il y a les dépenses courantes, les opérations de redistributions, les investissements, etc. C’est pour couvrir ces dépenses que les administrations publiques font appel à la dette publique.
La dette publique s’exprime en pourcentage du PIB.
La dette publique va s’exprimer en pourcentage du PIB. Le but est de faciliter la comparaison des dettes d’un pays d’année en année, mais aussi de faciliter les comparaisons internationales. Pour la France par exemple, la dette publique a atteint les 116,3 % du PIB en 2021. Elle a déjà atteint les 150 % du PIB dans les années 1920 et 1930. Il est même arrivé que cette dette descende jusqu’à 30 % du PIB dans les années 1960 suite à la croissance économique du pays. Après, elle n’a cessé d’augmenter.
Cette dette permet à l’État et aux autres administrations publiques de financer des projets (investissements) et de payer ses dépenses diverses, mais il y a quand même un inconvénient : la faillite publique. Cela se produit quand la dette publique augmente de façon excessive chaque année. La Grèce en a déjà été victime en 2011 et 2012. Pour prévenir la hausse de la dette publique, plusieurs facteurs sont à prendre en compte comme la stabilité politique du pays par exemple.
Dette publique : une dette dont seules les échéances sont remboursées
La dette publique est une forme d’endettement qui n’est pas identique aux endettements classiques. Contrairement aux particuliers, l’État et les organismes publics ne remboursent que les intérêts à chaque échéance.
C’est possible vu qu’ils émettent des obligations, des titres de créances, sur les marchés financiers. Parmi les titres de créances émis par l’État, il y a les BTF ou Bons du Trésor à taux fixe et à intérêt précompté et les OAT ou Obligations Assimilables du Trésor.
Autres définitions à prendre en compte sur le sujet.
À noter qu’il y a des définitions différentes de la dette publique. Il y a par exemple la dette brute et la dette nette ou actif financier. La dette brute et le total brut des dettes de l’État et des autres administrations publiques. La dette nette ou actif financier est en quelque sorte une créance nette.
Sinon, il y a aussi la dette explicite et la dette implicite. Celle-ci est explicite quand elle ne prend pas en compte l’ensemble des engagements financiers que l’État s’est engagé à payer. Dans le cas contraire, elle est implicite. La dette implicite prend en compte les engagements hors bilan et les dettes qui n’ont pas fait l’objet d’écriture, mais que l’État doit quand même payer.