Le Crowdsourcing, ou pouvoir de la foule, au service de tout le monde et conçu par chacun pour générer une productivité partagée rémunérée ou échangée par une contrepartie.
Plus savamment, en regardant dans le site de Wikipedia (lui-même issu du Crowdsourcing), je cite :
Le Crowdsourcing, est l’externalisation ouverte ou production participative. L’exploitation de la créativité, de l’intelligence et du savoir-faire d’un grand nombre de personnes.
Utilisant la sous-traitance, pour réaliser certaines tâches, traditionnellement effectuées par un employé ou un entrepreneur.
Car ceci se fait par un appel ciblé (quand un niveau minimal d’expertise est nécessaire) ou par un appel ouvert à d’autres acteurs. Le travail est éventuellement rémunéré. Il peut s’agir de simplement externaliser des tâches ne relevant pas du métier fondamental de l’entreprise, ou de démarches plus innovantes.
Crowdsourcing, le pouvoir de la foule
C’est un des domaines émergent de la gestion des connaissances.
Plus précisément, il existe de nombreuses formes, outils, buts et stratégies du Crowdsourcing. Le travail peut être collaboratif ou au contraire s’effectuer purement en parallèle.
Dans une approche économique, on parle de remplir une tâche au moindre coût. D’autre part, les approches plus collaboratives, sociales ou altruistes existent. Faire appel à des réseaux spécialisés ou au grand public. Certaines démarches de sciences participatives et sciences citoyennes l’utilisent. Afin d’acquérir un plus grand nombre de données, à des échelles géographiques qui seraient autrement inaccessibles. D’autant plus en augmentant les chercheurs -insuffisamment nombreux ou ne pouvant faire preuve d’ubiquité (par exemple dans le domaine de l’astronomie ou des sciences environnementales).
Réseau citoyen qui fait avancer la science.
Avec l’avènement du Web 2.0, qui permet aux internautes d’interagir avec les pages qu’ils visitent, le Crowdsourcing n’est pas une invention récente. Depuis longtemps, on fait appel à la foule, notamment pour aider la recherche. Exemple : un lexique pour aventuriers, édité en 1824, pour partager l’expérience d’un voyage dans les Colonies.
Et aussi, des observations ornithologiques sur des petits animaux et proches de notre environnement, partagés aux scientifiques sur Vigie-Nature, et une pléiades d’autres utilisations pour faire avancer la science, grâce aux petites mains opérationnelles sur tous les continents.
De ce fait, le Crowdsourcing est la force d’additionner dans un même but: le savoir, les compétences et la micro-participation individuelle au service de tous.
Un concept détourné par Amazon
Cependant, une autre forme de Crowdsourcing est apparue récemment.
Le Microworking Crowdsourcing
A savoir, le Microworking Crowdsourcing, ou « travail myriadisé parcellisé ».
Donc les participants réalisent de petites tâches pour une rémunération, encore plus petite. La première et la plus grande des plateformes de travail parcellisé appartient, ce n’est pas une surprise, à Amazon. Le géant du Web a eu l’idée de créer une plateforme de travail parcellisé pour ses propres besoins de production de données et l’a ouverte à d’autres demandeurs en 2005, moyennant 10 % des transactions réalisées.
D’autres applications voient le jour, sur les réseaux sociaux et les téléphones, une seule tache de travail effectuée par plusieurs, (voir Slottie, Smartphone et autres…)
[…] afin d’apporter son témoignage sur un sujet précis? En l’occurrence cette fois-ci, le crowdsourcing au secours des douleurs […]